Saviez-vous que les anglais avaient renoncé au système métrique à cause de la pyramide de Khéops ? Que la présence du nombre Pi ou du nombre d'or n'y ont rien de surnaturel ?
Thème d'une conférence donnée par l'auteur, abondamment illustré et riche d'anecdotes, cet ouvrage est destiné à tous les publics. L'auteur vous y invite à un tour d'horizon, celui de l'origine des pyramides égyptiennes, du règne et de la démesure de Khéops puis de la fin de cette époque mythique.
Pas de nouvelle théorie dans ce livre mais des remarques et des commentaires sur les différentes hypothèses et leurs limites, ainsi que sur les découvertes les plus récentes, dont les fameux "vides" révélés par la muographie et le "couloir" (exploré par caméra en février 2023).
Les pyramides du Soudan et du Mexique complètent l'ouvrage.
TABLE DES MATIERES
Avant–propos
Retour aux origines
L’Égypte au temps des pyramides
La tombe égyptienne
L’âge des pyramides – Djoser
Les successeurs de Djoser et d’Imhotep
Snefrou – Un grand bâtisseur
La légende de Snefrou
Khéops
L’heure du choix
La préparation
Visite de la pyramide
La construction, une énigme ?
Des techniques de construction
C’est pourtant étrange…
Ça craque !
Les conséquences d’un drame
Pi et la pyramidologie
Les découvertes de 2017
La fin de l’Ancien Empire
Au Mexique
En Nubie
Bibliographie
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Extrait (à propos du nombre Pi) :
En 1859, un certain John Taylor s’avisa de cette propriété bien particulière de la pyramide. Se plongeant dans les mesures, encore approximatives, publiées par quelques égyptologues de l’époque, il y chercha d’autres rapports intéressants. Il finit par se convaincre, peu à peu, que les bâtisseurs de la pyramide avaient utilisé une unité de mesure qui ne différait de l’inch (ou pouce) anglais que de quelques millièmes. Porté par une interprétation textuelle des textes bibliques, il avança dès lors que la grande pyramide ne fut pas construite par des égyptiens mais par une race élue de Dieu et antérieure à Abraham, arguant qu'un monument aussi grandiose n'aurait pu être l'œuvre d'un peuple idolâtre. Dans son esprit, Noé avait été mandaté par Dieu lui-même pour construire ce monument. Malgré ses erreurs et ses approximations, sa publication attira l’attention d’un personnage qui allait lui donner un lustre extraordinaire : Charles Piazzi-Smyth.
Astronome royal de la cour en Écosse, le professeur Piazzi-Smyth est un personnage réputé. Israélite, il est convaincu que les anglais sont les descendants du Peuple élu et, comme tels, héritiers de révélations bibliques. La découverte, supposée, de Taylor à propos de la cohérence entre le pouce anglais et l’unité de mesure de Khéops le conforte dans ses convictions. Il va immédiatement tenter de découvrir d’autres indices, avec des moyens et des compétences dont Taylor était dépourvu. L’astronome assure, à ses frais, plusieurs voyages en Égypte au cours desquels il procède à de multiples mesures et relevés dont il tire ses propres conclusions.
Trois publications vont suivre assez rapidement (1864, 1867, 1868) et avoir un profond retentissement au Royaume Uni et dans une Amérique qui sort de la guerre de Sécession traversée par des courants religieux traditionnalistes. Plus sceptique, l’Europe est un peu moins marquée par les conclusions de Smyth.
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