


Matières littéraires ou scientifiques ? Notre système scolaire oppose souvent les deux.
Par chance j'ai toujours réussi à les concilier même si j'ai opté pour une formation d'ingénieur. Un choix professionnel qui contraint malgré tout à privilégier un domaine plutôt que l'autre. La rédaction d'études techniques, puis de dossiers plus juridiques et financiers, m'avait conduit à une écriture très sobre, structurée et même austère : un vocabulaire spécialisé, des phrases courtes, des affirmations et des questions. Aucune place pour la littérature, ses nuances et ses subtilités.
En 2012, la lecture d'un roman policier primé m'a poussé vers un grand challenge : concourir au Prix du quai des orfèvres !
Deux ans de travail intensif et trois réécritures complètes de ce premier manuscrit ont été nécessaires. Et, surtout, le soutien décisif de trois personnes. Une tante, ancienne institutrice (avec toute la rigueur de son époque), un ami commandant de gendarmerie pour les conseils techniques, un autre ami, avocat, pour l'avis général (et brutal... Merci à lui !).
Je n'ai pas gagné. Mais la lettre standard, complétée à la main par le secrétaire général du Prix, était un bel encouragement.
La chance m'a permis de trouver très vite un éditeur intéressé. Un second s'est présenté... deux heures à peine après la signature du contrat d'édition !
Depuis j'alterne les publications de romans policiers, de monographies historiques et de nouvelles.
Mon intérêt marqué pour l'Égypte vient d'un séjour professionnel de plusieurs années dans ce pays. Je donne également des conférences sur le sujet.
Plusieurs prix ont récompensé mes publications.

