- Thoutmès - Autoédition
- 9-11-2022
- 144 pages
- Broché - 16,25€
- AMAZON
Présentation :
Nous sommes en 1977 et l’URSS est sous la poigne de Leonid Brejnev, l’homme aux 3700 chars envoyés mater le « Printemps de Prague » et ramener les Tchèques dans la juste voie du socialisme triomphant. Vue des pays occidentaux, l’URSS apparaissait alors comme une puissance inquiétante, brutale et à peu près imprévisible.
C'était pourtant notre destination de vacances, un périple de plus de 9000 km. RDA, Pologne, URSS (Biélorussie, Russie, Ukraine, Tchécoslovaquie) étaient à notre menu avec leurs moments forts, leurs difficultés et le plaisir de la découverte d'un monde à la fois proche et différent. Varsovie, Minsk, Smolensk, Moscou, Kiev, Odessa, Lvov, autant de villes et d'étapes à découvrir.
Ce témoignage est celui d’un périple peu commun. Il vous propose de nombreuses photos et des documents d'époque qui éclairent sans doute aussi, à leur manière, des tensions bien actuelles.
EXTRAIT
Il ne restait plus qu’à partir à l’aventure. Munis d’une carte routière, comme il se devait à l’époque.
Amis lecteurs du 21ème siècle, oubliez GPS, Tom-Tom et Waze, Smartphone et Internet, oubliez Google-Maps et Via-Michelin, renoncez aussi à votre traducteur automatique. Abandonnez votre carte de crédit au profit de traveller’s chèques libellés en dollars et d’une liste des banques autorisées à les changer en monnaie locale. Et enfin, laissez votre appareil photo numérique sur votre table de chevet, ça n’existait pas à l’époque.
Munissez-vous d’une douzaine de rouleaux de pellicules de diapositives, d’un bon gros réflex et de plusieurs objectifs (le zoom n’est pas encore vraiment abordable) et mettez ces quelques kilos dans un sac à dos que vous trimballerez partout ou presque.
Côté cartes routières s’ajoute une difficulté : celles de l’URSS sont rares et réputées fausses pour des raisons militaires… Eh oui, la guerre froide…
Pensez à vous mettre en tête l'alphabet cyrillique car vous ne trouverez aucune inscription dans un autre alphabet au-delà de Brest-Ternopol.
Détail à ne pas négliger si vous ne voulez pas finir dans une prison locale : en URSS il est interdit de photographier les bâtiments officiels, les ports, les usines, les installations industrielles et militaires, les aéroports, les militaires et les policiers. J’en oublie sans doute.
Bon voyage et revenez-nous sain et sauf !